Après un mois de vacances, ‘Au cœur de la littérature’ n’a pas redémarré timidement. «Seul celui qui a des idées personnelles est capable de rendre hommage aux idées d’autrui», si cette citation est pleine de sens, c’est que Fatou Kandé Senghor mérite des honneurs pour le travail accompli avec son œuvre intemporelle « Wala Bok ». Un trésor de 300 pages qui rend hommage au hip hop à travers les paroles brutes et authentiques de ses précurseurs.
C’est par une prestation de slam de Kemit et quelques mots de Sulaiman Adebowale, directeur de la maison d’édition Amalion que tout a commencé. Suite aux ovations, la parole était désormais à l’auteur, confortablement installée près de Bouya Fall et Binta Ndiaye les modératrices.
Pour se présenter, Fatou Kandé Senghor reviendra d’abord sur l’origine de son nom avant de rappeler qu’elle est le cumul de plusieurs choses mais que la casquette d’artiste est celle qui lui correspond le mieux. Ce livre était une nécessité pour restituer un patrimoine à toute une communauté, «c’est un livre venu naturellement après dix ans d’investigation». Si elle a restitué ces témoignages, c’est pour garder la matière première même si elle a tout de même établi des bases solides avant d’introduire ces témoignages, dans le respect de la différence des niveaux entre les artistes. Sur les femmes dans le hip hop (les nanas), elle précise qu’elles doivent travailler sur l’expression pour être plus compétitives et que bien souvent elles se servent de la séduction pour avoir des ouvertures (comme Lil’Kim aux Etats-Unis).
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